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(À propos de l’exposition « Le Cirque Philosophique » au Castello di Vincigilata, Florence 1998)

Quelle che io chiamo le « tue figurazioni » sono il risultato di distillazione e di purificazione.

Esse riescono a restituirci – in modo cosi felice in alcune di loro, dove accade che esprimano in forma concreta e in un eterno presente quel che in noi è appena avvertibile per piccoli frammenti – une strana radiografia: un occhio più acuto che rivela la linea ed il profilo essenziale e che forse indica anche un rimedio o una cura.

Tu sei affascinato dalla geometria e dall’ordine ed il tuo monco e fatto di spazi, di vettori, di forze, di angoli e di misurazioni. Nella tua radiografia il tuo mondo appare come entro un sistema, dove i rapporti sono coerenti ed i legami interni fatali e necessari.

Ma quel che è notevole è forse qualcosa di più; la tua idea è che questo sistema spaziale e puro si incontri con la dimensione del tempo che è la dimensione che parrebbe sfuggire di più, perché segno di tutto ciò che è altro dal sistema geometrico (l’irripetibile, l’instabile, il fragile…). Da questo incontro tu sei come incantato e infatti ad ogni passo ci narri di lui e di come possa essere accaduto. Ci dici di una sorta di patteggiamento: il sistema che si apre all’esistenza e alla vita ma che cosi facendo si indebolisce, si piega, si curva (tu ci mostri funi, abbozzi di tele di ragno, tracce di traiettorie casuali e libere); dall’altra parte il tempo con tutta la sua densità che si consegna al sistema e che continua a dirci miracolosamente e teneramente di se ma al interno d’une disegno che lo salva o lo redime (la fune è une fune continua sempre sul punto di verticalizzarsi).

In questo incontro il tuo mondo diviene bello: è nell’indebolimento del sistema, nella curva, nella fune che c’è la poesia, un po’ come la scienza diviene bella quando è scienza delle bolle di sapone. E’ la filosofia come piace a te, cioè quella che da sempre diviene visione, presenza concreta: concetto vivente con il profilo dell’agrimensore celeste.

Fabio Palchetti

Consuma, 22 maggio 1998

Ce que j’appelle « tes figurations » sont le résultat de distillations et de purifications.

Elles réussissent à nous restituer – avec un bonheur tout particulier pour certaines d’entre elles où se trouve exprimé de façon concrète et dans un éternel présent ce qui, en chacun de nous, est perçu à peine par petits fragments – une étrange radiographie : un œil plus aigu qui révèle une ligne et un profil essentiel et qui, peut-être, indique un remède ou une cure.

Tu es fasciné par la géométrie et par l’ordre, et ton monde est fait d’espaces, de vecteurs, de forces, d’angles et de mesures. Dans ta radiographie ton monde apparaît comme à l’intérieur d’un système, où les rapports sont cohérents et les liens internes fatals et nécessaires.

Mais ce qui est remarquable est peut-être quelque chose de plus ; car ton idée est que ce système spatial et pur rencontre la dimension du temps, qui est celle qui semblerait justement nous échapper, parce qu’elle signale tout ce qui est distinct du système géométrique (l’instable, le fragile, l’éphémère…). Et tu es comme enchanté par cette rencontre dont, à chaque pas, tu nous racontes comment elle a pu se produire. Tu nous parles ainsi d’une sorte de pacte : D’un coté le système qui s’ouvre à l’existence et à la vie mais qui par là même s’affaiblit, se plie, se courbe. (tu nous montres des fils, des ébauches de toiles d’araignée, des traces de trajectoires casuelles et libres); et d’un autre coté, le temps avec toute sa densité qui se livre au système tout en continuant à nous parler miraculeusement et tendrement de lui-même, mais à l’intérieur d’un dessin que le sauve et le rédime. (le fil est continu, et toujours sur le point de devenir vertical).

Avec cette rencontre, ton monde devient beau : c’est dans l’affaiblissement du système, dans la courbe, dans le fil que réside la poésie, un peu comma la science qui devient belle quand elle est science des bulles de savon. C’est là la philosophie comme elle te plait, c’est à dire celle qui depuis toujours devient vision, présence concrète, concept vivant.

Fabio Palchetti

Consuma, 22 mai 1998