SOLIPSISME

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COLLABORATIONS
Avec le musicien Nicolas Losson
Avec le chorégraphe Marc Vincent
Avec le compositeur Michel Sendrez
Avec la metteur en scène Joey Köhnke
Avec la photographe Jacqueline Salmon
Avec la réalisatrice Hélène Châtelain

Avec le chorégraphe Marc Vincent

La rencontre avec Marc Vincent s’est faite autour du travail Sombre Propos, qui entrait en résonance avec sa propre réflexion chorégraphique sur la question de la disparition.

Chant des regards par quatorze points de vue (1997)   /   Solipsisme (2002)    /   Chiasmes (2012)

Solipsisme

 vidéo-danse

Théâtre de la Parole Errante, Montreuil 93100 (2003) ; Théâtre de l’Athanor, Albi (2004), Festival Strasbourg Danse, (2005).

voir une captation 
La pièce vidéo danse SOLIPSISME est née comme approfondissement du geste de retournement de l’image vidéo initié dans la série Changements de points de vue . La caméra passant de main en main obéissait alors à la règle du fil continu des acrobates du Cirque Philosophique.

Un gros cylindre de tissu rouge est suspendu au plafond, légèrement  flottant juste au dessus du sol. À  l’extérieur de ce cylindre est disposé un écran blanc. Le public va et vient autour de ce dispositif très simple. Le chorégraphe Marc Vincent et le Plasticien Christophe Loyer prennent place à l’intérieur du cylindre, devenu leur espace de performance. À travers le tissu, on ne les aperçoit qu’à l’état de silhouettes mouvantes. Rien n’est suffisamment clair pour qu’on distingue la manipulation d’une caméra, à laquelle ils se livrent. En revanche, les images en sont synchroniquement retransmises sur l’écran.

Ces images captent le tissu comme un fond incessamment mouvant, dont la surface continue serait comme transpercée, seulement épisodiquement, par l’émergence visuelle des corps en mouvement au contact de l’objectif très rapproché de la caméra, cadrés de manière toujours fugace et parcellaire. Qui exactement tient l’engin ? Qui vise-t-il dans son objectif ? Quels retournements s’opèrent ? Le regard est ainsi invité à démultiplier ses potentialités, de la structure circulaire à la structure plane, de l’intérieur à l’extérieur, du dissimulé au révélé, du singulier au duel, du mouvement au statique, du dirigé au retourné, de l’agi au retransmis, etc. Chacune de ces mises en relation binaire mériterait sa propre réflexion critique, sans omettre le niveau supplémentaire de leurs interactions dynamiques. (…)

Gérard Mayen, revue Mouvement, 23/10/2002

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